L’Agence

Nous avions rendez-vous à l’agence à 10 h. Un peu matinal considérant cette nuit mouvementée durant laquelle je dus dormir sur le canapé du salon, alors que Marianna passait la nuit avec son nouvel amant Kevin. Après une douche bien méritée, ma belle s’habilla pour le travail. Elle s’y rendrait ainsi directement après notre visite à l’agence. Cette fois-ci, les bas collants étaient accompagnés de porte-jarretelles. Une jupe moulante de couleur chair et un chemisier blanc offrant un décolleté affriolant complétèrent sa tenue. Comme convenu, elle prit bien soin de glisser son string dans son sac à main, et ne portait donc rien sous sa jupe.

« Je suis prête », me lança-t-elle.

L’agence vers laquelle nous avait dirigés le docteur (voir Le retour) était située à distance de marche en bordure du parc. Nous avions dû passer devant une bonne centaine de fois sans jamais imaginer qu’un tel organisme puisse y être installé. J’avais faire mes recherches sur le web, mais aucune information ne fuitait au sujet de cette mystérieuse agence. J’avais l’étrange sentiment qu’il s’agissait de notre porte d’entrée vers un monde parallèle, pouvant nous entrainer vers nos fantasmes les plus fous.

« C’est là », me demanda Marianna ?

Je répondis par l’affirmative et l’invitai à entrer. L’édifice était ancien. Une porte en bois massif dotée de vitraux nous permit d’accéder à un vestibule dallé. Une autre porte, sur laquelle était accroché l’enseigne de l’agence, se mit à buzzer, signe que nous pouvions entrer. Une femme magnifique nous accueillit. Elle était blonde, fin trentaine, vêtue d’un tailleur qui dévoilait de superbes formes. Sa poitrine opulente devait en faire chavirer plus d’un.

« Bonjour, je suis Esther, directrice de l’agence. Entrez et asseyez-vous, les jeunes, nous dit-elle aimablement. Alors, que puis-je faire pour vous ? »

« Nous sommes à la recherche de groupes privés », dis-je.



« Vous êtes à la bonne adresse, répondit-elle. Et je suis persuadée que nous trouverons des groupes heureux de vous compter parmi leurs membres. Pouvez-vous préciser votre recherche ? Je miserai sur des groupes constitués de jeunes couples… »

« Juste des hommes, l’interrompit Marianna. Nous cherchons uniquement des groupes d’hommes pratiquant le gangbang sans condom. Idéalement avec des hommes très bien membrés », ajouta ma salope chérie.

« Par contre, nous ne voulons pas d’uro, de scato et exit toutes sortes de violence. Donc, les sados, très peu pour nous », précisais-je.

« Eh bien! Si je m’attendais à ça, nous livra la belle trentenaire. Il existe effectivement quelques groupes très privés pouvant correspondre à vos critères de recherche, mais il y a des règles, et elles sont très strictes, souligna-t-elle. Donc, vous êtes candauliste », me demanda Esther ?

« Oui, mais j’aime bien participer »

« On verra ça, poursuivit Esther. Les groupes auxquels je pense sont constitués d’hommes triés sur le volet. Bien entendu, ils seraient heureux de vous avoir, dit-elle en regardant uniquement Marianne, vous êtes très belle. Mais la beauté ne suffit pas. Voyez-les plutôt comme des sociétés secrètes. Il y a des auditions, des rites de passage, et certaines obligations auxquelles vous ne pourrez vous soustraire. »

« De quels types », demandais-je ?

« Tout dépend des groupes », me répondit cette femme que je trouvais de plus en plus désirable. « Tout d’abord, précisons vos désirs. La fréquence désirée, le nombre d’hommes, etc. »

Marianna prit la parole. Elle confia à Esther notre soirée d’Halloween, ses récentes rencontres avec des hommes via un site de rencontre, la baise avec son patron, les fellations dans les toilettes avec deux de ses collègues et son désir constant de se faire prendre par d’autres hommes que moi. Non pas que le sexe entre nous était peu satisfaisant, précisa-t-elle, mais elle en voulait plus.
Tout le temps. Surtout maintenant qu’elle avait la confirmation que cela m’excitait et qu’elle pouvait compter sur mon soutien. Elle précisa que le fait de vouloir se faire prendre sans protection pour que les hommes jouissent en elle était mon idée. « C’est son fétiche, précisa-t-elle. Et j’aimerais pouvoir revenir souillée le plus souvent possible, genre quotidiennement. »

« Intéressant, fit Esther. Je suis moi-même membre de ces clubs privés. Mon mari et moi-même avons donc une bonne idée de ce que peut représenter ce genre d’engagement. Mon agence est l’unique représentante de ces clubs, et je peux vous assurer que tous les groupes que je vous réfèrerai sont les meilleurs qui existent dans ce coin du Canada. »

« Très bien, dit Marianna. Comment doit-on procéder ? »

« Je vais vous envoyer par courriel une liste d’adresses web qui requièrent chacune un mot de passe que je vous fournirai. Étudiez bien chaque site et revenez-moi avec vos questions. Ces mots de passe expirent toutes les 48 h, essayez de les avoir tous consultés d’ici ce délai. »

« De combien de groupes parlons-nous », demandais-je à Esther ?
« Il en existe une bonne douzaine qui propose du gangbang, chacun constitué au moins d’une trentaine d’hommes. Certains sont constitués uniquement de noirs, d’autres de différentes races et d’autres uniquement de blancs. On retrouve toutes les tranches d’âge. Par contre, si vous désirez uniquement du sans capote, les options sont plus limitées; on parle de cinq groupes seulement, ce qui représente quand même une avenue assez riche en pluralité masculine. »

« Et vous êtes membre de tous ces groupes », demanda Marianna ?

« Oui, et de tous les autres groupes que mon agence représente. J’ai moi aussi un appétit sexuel insatiable », répondit Esther en envoyant un clin d’œil complice à ma douce.

Sur cet aveu bandant, nous prîmes congé en remerciant cette charmante gourmande et nous dirigeâmes vers un café du centre pour discuter de cette rencontre des plus singulière.


Nous effectuâmes le trajet en taxi, ce qui me permit de vérifier l’état dans lequel cette première entrevue avait plongé Marianna. Sans même me soucier du chauffeur, je retroussai la jupe de ma douce et plongeai un doigt dans son intimité littéralement trempée. J’en profitai pour rentrer deux, puis trois doigts dans sa fente accueillante débordante de cyprine, ce qui eut pour effet de faire gémir la belle.

« Tu es trempée, ma salope », lui balançais-je !

« Chut! Tais-toi, le chauffeur va nous entendre. Même si là, je prendrais n’importe quelle bite tant je me sens lubrique. »

J’activai mon va-et-vient dans le sanctuaire ruisselant et accueillant de ma belle sans me soucier de savoir si le chauffeur, un Haïtien d’une cinquantaine d’années, avait entendu cette dernière réplique. Les gémissements se firent plus intenses et l’homme finit par intervenir.

« Ça suffit comme ça, tous les deux, nous cria le chauffeur ! Vous débarquez ici. »

Un peu gênés – et déçus – de la tournure des évènements, nous sortîmes du taxi et continuâmes à pied. Il nous restait moins d’une heure pour discuter avant que Marianna ne commence son quart de travail durant lequel elle se ferait vraisemblablement baiser par son patron – et les deux collègues qui avaient uniquement profité de sa bouche.

Une fois à table, sur la terrasse d’un café situé à proximité de son boulot, Marianna me demanda ce que j’avais pensé des propos d’Esther.

« Elle me semble sérieuse, dis-je. J’ai très hâte d’aller consulter les sites des différents groupes. »

« Moi aussi, dit-elle. T’imagines le nombre d’hommes que cette femme doit prendre ? C’est hallucinant ! Si tu n’as rien de mieux à faire cet après-midi, passe les sites en revue et tu me feras ton rapport ce soir. »

« Cool. As-tu prévu recevoir un ou des hommes ce soir », m’enquis-je ?

« Oui, un, mais j’ai vais annuler. Et Kevin n’est pas dispo ce soir.
Nous allons pouvoir explorer ce que ces groupes ont à offrir. Ça me fait mouiller de penser qu’Esther a plusieurs centaines d’amants réguliers et que ça pourrait être mon cas », me confia-t-elle.

« Tu aimerais ça ? Je me demande à quelle fréquence elle pratique. »

« À mon avis, elle doit baiser tous les jours. Comme moi », précisa-t-elle en prenant une gorgée de son cappuccino avec un air coquin dans les yeux. « T’as envie que je me fasse prendre là, maintenant, dans les toilettes », lança Marianna sans prévenir ?

« T’as un plan ? »

« Un mec me plait là-bas et il n’arrête pas de me regarder. Je vais aller aux toilettes et lui faire signe de me suivre. Quand tu le verras revenir, viens vite me retrouver. Je t’attendrai. »

Alors ça, je ne l’avais pas vu venir. Elle se leva et comme prévu, fit signe au type de la suivre et s’éloigna en direction des chiottes en tortillant du cul. L’homme, un beau trentenaire assez sportif ne se fit pas prier et une fois l’effet de surprise dissipé, se leva à son tour et se dirigea prestement à la suite de ma copine.

Quelque 15 minutes plus tard, le mec reparut et à mon tour, je me levai et me rendis aux toilettes. Il y avait deux portes closes et je ne savais à laquelle frapper. Je textai Marianna qui m’ouvrit et m’attira rapidement à l’intérieur d’une des toilettes où l’on trouvait un cabinet d’aisances et un lavabo surplombé d’un miroir. Elle remonta sa jupe, me tourna le dos et posa un de ses genoux sur le bord du comptoir.

« Vas-y mon chéri, je dois être propre pour mon patron, et les autres… Nettoie-moi bien tout ça. »

Sa chatte gonflée dévoilait un conduit bien ouvert d’où coulaient des perles blanches de sperme. Elle empoigna ma tête et l’écrasa sur son con juteux devenu un délice adultère.

« Lèche, ordonna-t-elle. Je te raconte si tu me nettoies, mais tu n’as pas le temps de me baiser. »

Je m’exécutai et me mis à passer la langue sur son fruit délicieux. Elle poussa comme pour aller aux toilettes et projeta un jet de sperme visqueux qui m’atterrit dans le fond de la gorge.

« Aspire tout, me dit-elle. Nettoie-moi bien pour les autres hommes qui vont me baiser tout à l’heure. J’ai tellement envie de queues, t’as pas idée… »

« Tu ne devrais pas te faire prendre par de parfaits inconnus sans capote », lui dis-je lorsque j’estimais mon travail effectué.

« Ce n’est pas ce que tu veux, que je me fasse remplir par le plus de mecs possible ? »

« Si, mais il y a les fantasmes et il y a la réalité. »

« Eh bien, il avait sorti une capote et l’a même enfilée. J’étais penchée en avant pendant qu’il me prenait. Je caressais ses couilles et son sexe et ça m’a dérangé de sentir ce truc en plastique. Je lui ai demandé s’il avait été testé récemment et il m’a dit que oui. Il a ajouté qu’il était sûr d’être correct vu qu’il n’avait pas eu de relations depuis les tests. Bref, je croyais que tu aimerais… »

« Bien sûr que j’aime, mais si tu veux profiter des groupes de l’agence, il va nous falloir montrer patte blanche. Tu comprends ? »

« Tu as raison, mon chéri. Je suis désolée. Je vais calmer mes ardeurs, cette matinée et ces derniers jours m’ont trop excitée. Je vais même essayer d’être sage au travail. À l’exception de mon patron, bien entendu. »

J’embrassai une dernière fois sa chatte avant de lui rouler une pelle. Elle finit de se rhabiller et me dit qu’elle était prête à aller travailler.

« Tu goutes le sexe et le foutre, mon amour », me fit-elle remarquer.

Nous réglâmes la note et je la quittai au bas de l’immeuble où se trouvait son travail. Elle m’embrassa une dernière fois en me promettant d’être sage.

« Je t’aime. Je te donne des nouvelles dès que je peux », me dit-elle en empruntant la porte-tambour de cet édifice de plusieurs dizaines d’étages.




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